Le modèle de données mis en œuvre dans la plateforme

Le modèle de données met en relation plusieurs types d'objet : des sites, des repères, des hydrographies, des photographies, des sources de référence.

L'objet central est le site.

  • il est rattaché à une unique unité de gestion. Une unité de gestion est un territoire géographique. La France est découpée en 29 unités de gestion (en octobre 2023) : 22 en France métropolitaine, la Corse, 6 secteur d'outre-mer

  • il est associé à un cours d'eau, une mer ou un océan, et parfois de plusieurs hydrographies en même temps (zones de confluence, exutoires maritimes)

  • il peut être accompagné d'une ou plusieurs photographie, chaque cliché étant réalisé par un organisme

  • il est identifié dans une source de repérage (campagne conduite par un organisme)

À un site peuvent être rattachés un ou plusieurs repères. Un repère :

  • ne peut être attaché qu'à un seul site

  • peut être accompagné d'une ou plusieurs photographies

  • est identifié dans une source de repérage

  • peut être associé à un ou plusieurs nivellements (campagne initiale, et campagnes de mise à jour plusieurs années plus tard)

Principales caractéristiques des objets

Principales propriétés des objets de la plateforme nationale

Précisions concernant la description des sites

  • Comme on l'a vu dans le module 3-1, il faut privilégier une vue d'ensemble du site pour la (ou les) photographie(s), afin de pouvoir le situer dans son environnement proche. On pourra par exemple réaliser une vue générale avec le bâtiment support, les bâtiments voisins, la rue, un parc ; puis une seconde photo montrant la zone particulière du bâtiment support.

  • Les coordonnées géographiques en WGS84 servent à l'interface cartographique de la plateforme. Il est toutefois possible de saisir des coordonnées dans un autre système de projection.

    • En France métropolitaine, on utilise encore classiquement le système RGF93/Lambert93 (EPSG :2154), bien qu'il soit aujourd'hui déprécié au profit de l'EPSG :9794.

    • Pour les territoires d'Outre-Mer, on pourra utiliser le système approprié (voir https://geodesie.ign.fr/contenu/fichiers/documentation/SRCfrance.pdf).

    • Les systèmes anciens peuvent également être utilisés.

  • Le champ « restauration nécessaire » (Oui/Non/Non renseigné) n'est utile que pour si le support accueille des repères matérialisés (un champ où a été relevée une laisse éphémère n'a jamais besoin d'être restauré). Il permet de mettre l'accent sur un besoin de sauvegarde : pour la mémoire du risque mais aussi pour la préservation du patrimoine lorsqu'il s'agit de repères (très) anciens.

  • L'état du site (bon/moyen/mauvais/disparu) peut être estimé à partir des images suivantes. Lorsque l'état est jugé mauvais, la restauration devient nécessaire.

Précisions concernant la description des repères
  • La pérennité de la marque peut s'évaluer ainsi :

    • Assurée (= de nombreuses années a priori) : c'est le cas des plaques ou des traits gravés dont l'état est « bon » ou « moyen »

    • Moyenne (= de plusieurs mois à quelques années) : c'est le cas des plaques ou des traits gravés en « mauvais » état, ou bien de marques dessinées ou peintes

    • Limitée (= quelques jours à quelques semaines) : c'est le cas des marques temporaires, des laisses de crues, des limites au sol, etc.

  • L'état du repère (bon/moyen/mauvais/disparu) peut être estimé à partir des images suivantes. Par définition, les laisses temporaires sont toujours à renseigner en « disparu » ; les autres état possibles ne s'appliquent donc qu'aux marques physiques. Lorsque l'état est jugé mauvais, la restauration devient nécessaire.

  • L'altimétrie peut être déterminée :

    • de manière absolue (= on a directement l'altitude atteinte par l'eau)

    • de manière relative par rapport à une référence nivelée. Dans ce second cas, il faudra préciser la référence nivelée. Sur l'image ci-contre, la crue de 1856 a atteint +0,10m par rapport au sommet de la borne, tandis que la crue de 1862 a atteint -2,42m par rapport à cette même borne.

  • Le nivellement doit fournir des éléments sur la date et l'organisme l'ayant réalisé (cabinet de géomètre, commune, etc.) La méthode de nivellement doit aussi être indiquée : nivellement direct au DGPS, cheminement topographique depuis une référence, etc.

  • Un repère est dit « interpolé » lorsqu'il a été reconstitué a posteriori à partir de repères originaux et/ou de modélisation. C'est notamment le cas des repères pédagogiques implantés par les collectivités, dont la localisation optimise leur visibilité mais ne correspond pas à des repères historiques.

Précisions concernant les sources de repérages

Pour les sites et les repères, il s'agit aussi de consigner la source de données à l'origine du repérage :

  • Type d'opération

    • source bibliographique

    • campagne de terrain post-crue

    • contribution spontanée web / smartphone

    • etc

  • Nom de l'opération

    • PPRI de la rivière xxx

    • campagne terrain post-crue de juin 2013

    • etc

  • Date de l'opération ou du document

  • Commentaires

  • Organisme ayant réalisé le repérage

    • cabinet de géomètre

    • mission RDI

    • SPC

    • collectivités

    • etc